Côté pile : une victoire symbolique avec la future constitutionnalisation de l’avortement, point d’orgue de plusieurs décennies de combat. Côté face : la possibilité d’interrompre une grossesse non désirée reste inégale en France par manque de moyens, selon les professionnel·les de santé et associations féministes.
“L’inscription dans la Constitution ne va pas changer la manière dont aujourd’hui les femmes ont recours à l’avortement en France, ça n’est pas suffisant pour améliorer les choses”, regrette la présidente de la Fondation des femmes, Anne-Cécile Mailfert. “Des maternités de proximité ont été fermées, des centres IVG [interruption volontaire de grossesse, ndlr] ont été fermés, ce qui fait que maintenant les femmes doivent[…]