Depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre dernier, des féministes juives se sentent mal à l'aise, voire laissées pour compte ou prises pour cible. Une impression renforcée par les marches du 25 novembre.
“Solitude”, “déception”, “attristée”, "désabusée" : ce sont les termes employés par des féministes de confession ou de culture juive, qui disent se sentir lâchées par les mouvements féministes auxquels elles appartiennent ou au sein desquels elles militent, parfois depuis des années. Toutes évoquent une grande fatigue, amplifiée par les réseaux sociaux.
Parmi les femmes que Causette a interrogées, plusieurs regrettent en premier lieu que les violences sexuelles subies par des victimes israéliennes, le 7 octobre dernier, soient passées sous silence. “Pour moi, on aurait dû en parler dès le lendemain. Les arguments consistant à dire que l'on ne savait pas et qu'il n’y a pas de preuve sont difficiles à accepter puisque tout a été filmé et posté[…]