Exclusion sco­laire : effi­ca­ci­té, zéro pointé

Chaque mois, un cher­cheur, une cher­cheuse, nous raconte sa thèse sans jar­gon­ner. Au croi­se­ment des sciences de l’éducation et de la socio­lo­gie, Julien Garric s’est inté­res­sé à l’une des puni­tions uti­li­sées dans le sys­tème édu­ca­tif fran­çais : l’exclusion ponc­tuelle de cours. Après avoir enquê­té dans trois col­lèges du réseau d’éducation prio­ri­taire ren­for­cée (ou REP+), il inter­roge cette pra­tique et les effets qu’elle pro­duit sur les élèves comme sur l’institution scolaire.

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©Placide Babilon pour Causette 

Causette : Pourquoi vous êtes- vous inté­res­sé à l’exclusion ponc­tuelle des élèves ?
Julien Garric :
 Avant d’entamer ce tra­vail de recherche, j’ai été conseiller prin­ci­pal d’éducation (CPE) dans un lycée pro­fes­sion­nel, donc j’ai pas­séune grande par­tie de ma car­rière à rece­voir des élèves exclus de cours. Et j’avais l’intuition que cette pra­tique de l’exclusion pou­vait être répan­due, au moins dans cer­tains éta­blis­se­ments. Pourtant, il n’existait qua­si­ment pas de tra­vaux ni de visi­bi­li­té sur ce sujet, qui ne fait l’objet d’aucune éva­lua­tion. Il m’a sem­blé impor­tant de pou­voir réflé­chir sur cette pra­tique, qui pour­rait avoir un impact consi­dé­rable sur le sys­tème édu­ca­tif fran­çais et sur la repro­duc­tion des[…]

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