La candidate de gauche est sortie en tête, dimanche 20 août, du premier tour de l’élection présidentielle équatorienne, moins de deux semaines après l’assassinat de l’un des favoris du scrutin, Fernando Villavicencio. Elle affrontera au second tour le candidat de droite, Daniel Noboa.
La socialiste Luisa Gonzalez est arrivée en tête du premier tour de l’élection présidentielle équatorienne, dimanche 20 août. Héritière de l’ancien président équatorien Rafael Correa, exilé en Belgique depuis sa condamnation à huit ans de prison pour corruption en avril 2020, elle a rassemblé 33 % des voix. Le 15 octobre prochain, la candidate de gauche affrontera au second tour Daniel Noboa, fils d’un milliardaire. Le candidat de droite est arrivé en deuxième position avec 24,39 % des voix. D’après le Conseil national électoral (CNE), 82 % des 13,4 millions d’électeur·rices se sont rendu·es aux urnes.
La campagne électorale a été marquée par l’assassinat du candidat centriste Fernando Villavicencio, mercredi 9 août. Il a été tué par balle à la fin d’un meeting électoral dans une salle omnisports à Quito, la capitale. Considéré comme un havre de paix en Amérique du Sud, l'Équateur a vu sa sécurité dégringoler ces dernières années. D’après l’association Insight Crime, le taux d’homicides de l'état sud-américain était de 25,9 pour 100 000 en 2022. De 2021 à 2022, les homicides ont augmenté de 85 %, faisant de l’Équateur l'un des pays les plus violents de du continent (juste après la Colombie et avant le Mexique).
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