Tuto pour deve­nir une pro du mar­ti­net avec @aXelle_de_sade

Donjons, menottes et com­bi en latex… la domi­na­trice Axelle de Sade pro­pose des ate­liers safe à Paris pour ini­tier les curieuses aux rudi­ments du BDSM. À vos martinets !

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Eva Szombat

Pour pim­per une libi­do ané­miée par la pan­dé­mie et pré­pa­rer une ren­trée stu­dieuse, des appren­tis­sages à la carte sont dis­pen­sés un peu par­tout en France ou en ligne par des formateur·rices patenté·es. Chez Cours de cul et le Cabinet de curio­si­té fémi­nine, par exemple, on parle effeuillage, drag ou encore tan­tra. Dernière-​née de ces nobles ins­ti­tu­tions paillardes, la toute nou­velle École des arts sadiens a ouvert ses portes dans un don­jon à Aubervilliers (Seine-​Saint-​Denis), en jan­vier dernier.

Cornaqué par la domi­na­trice Axelle de Sade, créa­trice du pre­mier fes­ti­val sex­po­si­tive Erosphère (du 14 au 17 juillet, à Paris), son public, à 90 % fémi­nin, se réunit en petits groupes de cinq pour étu­dier les rudi­ments du BDSM (bon­dage, dis­ci­pline, domi­na­tion, sou­mis­sion et sado­ma­so­chisme) en toute sécu­ri­té. « Dans la domi­na­tion et la sou­mis­sion, on tra­vaille sur des arché­types, détaille-​t-​elle. Ces pra­tiques font appel à nos aspects les plus sombres (aimer faire mal, humi­lier) que l’on gomme géné­ra­le­ment en socié­té. On apprend donc à se construire un ava­tar pour bien dif­fé­ren­cier la vie réelle et le jeu, cir­cons­crit à un espace bien défi­ni : on don­ne­ra à notre per­son­nage un nom, un par­fum, une garde-​robe, des pra­tiques et des limites. »

“On apprend à se construire un ava­tar pour bien dif­fé­ren­cier la vie réelle et le jeu, cir­cons­crit à un espace bien défini”

Parmi les ate­liers pro­po­sés, on trouve l’initiation à la contrainte phy­sique (cordes, Scotch), au mind­fu­cking (tech­niques de mani­pu­la­tion men­tale), ou encore une réflexion sur la meilleure manière pour le couple coha- bitant de conci­lier la pra­tique du BDSM avec une vie de famille. Et pour celles et ceux qui repren­draient bien un petit check-​up avec lumière dans les yeux après plu­sieurs années de pan­dé­mie, le cours de féti­chisme médi­cal met à dis­po­si­tion la pano­plie com­plète blouse blanche-​stéthos- cope-​écarte bouche. Avec la pos­si­bi­li­té de jouer les proc- tologues le temps d’un après-​midi. Enfin, si l’on ne peut se dépla­cer, on peut éga­le­ment pra­ti­quer chez soi sans mobi­li­ser tout le déco­rum (mar­ti­net, paddle ou planche en bois) : « On peut prendre une cuillère en bois dans la cui­sine ou trou­ver du maté­riel dans des maga­sins de bri­co­lage », pré­cise Axelle de Sade. Rendez-​vous chez Brico ! 

Lire aus­si I Plaisirs de la fesse sans prouesse

Artsadiens.com
Coursdecul.com
Cabinetsdecuriosites.fr

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