Secrets de la jouissance, le vrai du faux en 30 questions - 1/30
C’est l’été dans les culottes ! Pourtant, la jouissance se prête encore aux fake news les plus farfelues. Le point G, les femmes fontaines, l’orgasme mammaire... bons plans ou arnaques ? On s’y perd, tant les croyances improbables sur la sexualité, le plaisir et ses aboutissements n’en finissent pas de fleurir. Causette vous a donc concocté trente infos d’utilité publique sur l’orgasme – avec, dans le lot, de quoi s’ambiancer à l’apéro. On commence avec l'intensité et la fréquence de la masturbation.
On jouit moins fort ou plus difficilement si on se masturbe très souvent - FAUX
Bonne nouvelle, les ami·es : le clitoris ne s’use pas si l’on s’en sert ! Inutile, donc, de s’économiser de peur de ne plus atteindre l’orgasme. « C’est un peu comme notre capacité à nous régaler au restaurant ou à prendre notre pied en mangeant des choses super bonnes, rassure la sexologue Margaux Terrou. Plus on se masturbe et plus on stimule son imaginaire érotique et, surtout, mieux on connaît son corps. » Quant à l’idée selon laquelle l’orgasme serait moins intense, la spécialiste la juge « totalement fausse ».
Petite exception, tout de même. En cas d’addiction très forte à l’onanisme – plusieurs fois par jour et avec des sextoys puissance max –, il se peut que votre clitoris se fatigue un peu. « Il peut y avoir une forme de surcharge au niveau des nerfs et des capteurs sensoriels », prévient Margaux Terrou. Mais rien de définitif, rassurez-vous. Une petite pause de quinze jours, et ça repart.
