Le prélèvement vaginal à réaliser soi-même à l’aide d’un coton-tige s’avérerait aussi efficace qu’un frottis pour détecter la présence de cette IST. Une piste pour atteindre les 40 % de femmes qui échappent actuellement au dépistage.

C’est un outil tout simple qui pourrait changer la donne dans le domaine du dépistage du cancer du col de l’utérus en France. Plusieurs régions pilotes expérimentent depuis quelques années l’autoprélèvement vaginal, effectué par la patiente à la maison, comme une alternative au frottis cervico-utérin pour détecter une éventuelle infection au HPV. Le HPV, dit « infection à papillomavirus humains », est cette infection sexuellement transmissible (IST) qui, quand elle est persistante, peut évoluer en cancer. Actuellement, le dépistage, qui concerne les femmes de 25 à 65 ans, se pratique chez un·e professionnel·le de santé avec un prélèvement au niveau du col après une pose de spéculum – ce qu’on appelle communément un frottis. Avant 30 ans, il doit être réalisé tous les trois ans pour analyser les cellules prélevées et vérifier qu’elles ne sont pas anormales. Après 30 ans, on pratique le même prélèvement, mais on ne recherche plus la même chose en laboratoire. La première intention est de vérifier si ce[…]