alana
© Jaime Llamas & Barbara Lara

Rencontre avec l’autrice Alana S. Portero, phé­no­mène lit­té­raire espa­gnol qui fran­chit les frontières

Un mois après la sor­tie de son écla­tant pre­mier roman La Mauvaise Habitude, Causette a ren­con­tré Alana S. Portero, lors d’un bref pas­sage à Paris. L’occasion de décou­vrir une autrice trans vibrante et entière, qui prend, à 45 ans, le monde des livres par surprise.

Des che­veux rouge feu. De mul­tiples bra­ce­lets colo­rés aux poi­gnets, qui sonnent à cha­cun de ses mou­ve­ments. Un camée, avec le visage d’une femme gra­vé des­sus, accro­ché à une ample tunique noire. Sans sur­prise, quand on ren­contre l’autrice espa­gnole Alana S. Portero dans les bureaux de son édi­teur Flammarion, l’impression d’être face à un per­son­nage d’un film de Pedro Almodovar, l’une de ses ins­pi­ra­tions, est immédiate. 

“Ceci est une dame du XIXe siècle”, dit-​elle en poin­tant du doigt le camée. Avant d’ajouter, en se dési­gnant : “Et ça, c’est une bitch [pétasse, ndlr] du XXesiècle !” “Vous pou­vez l’écrire, allez‑y”, poursuit-​elle dans un grand éclat de rire, face à notre légère hési­ta­tion à noter cette phrase dans notre car­net. Tout au long de notre entre­tien, l’écrivaine de 45 ans se montre entière, se livrant avec humour et intel­li­gence. C’est la pre­mière fois qu’elle se rend à Paris. Après une jour­née pas­sée à déam­bu­ler dans le quar­tier du Marais, elle pré­sente, le soir de notre[…]

Vous êtes arrivé.e à la fin de la page, c’est que Causette vous passionne !

Aidez nous à accom­pa­gner les com­bats qui vous animent, en fai­sant un don pour que nous conti­nuions une presse libre et indépendante.

Faites un don

La suite est réservée aux abonné·es.

identifiez-vous pour lire le contenu

ou

abonnez-vous

 

Partager
Articles liés
capture decran 2023 01 10 a 17.30.47

"Petite sale", un bon roman noir

Si l’intrigue de Petite sale respecte les codes du polar, le récit vaut aussi pour la façon dont l’autrice l’utilise pour illustrer la hiérarchie des classes sociales et des genres dans une France où les femmes étaient toujours en bas de l’échelle.