Une ville de banlieue, un quartier, un parking, une friche, une dalle et un immeuble en pyramide. Astor, Chérif, Issa, Demba, Nil et les autres. Ils vont « là où ça chill ». Et leurs journées sont émaillées de contrôles policiers. Jusqu’à celui de trop. Un récit au style qui claque, qui doit autant à Faïza Guène qu’à Virginie Despentes. Une langue du bitume bien rare en littérature. C’est le premier roman de Diaty Diallo.
Causette : Quel est votre parcours, avant ce roman ?
Diaty Diallo : Je viens du master de création littéraire de l’université Paris VIII, que j’ai fini cette année. J’y étais entrée en 2020, avec un[…]