Congé de naissance, Depardieu, Service national universel… le président de la République est revenu hier, lors de sa conférence de presse, sur de nombreux enjeux qui parcourent actuellement l’actualité du pays, opérant par la même occasion un virage à droite assumé.
Pas de regrets
Si Gérard Depardieu chantait Barbara, Emmanuel Macron, lui, est plutôt Piaf. Non, le chef de l’État ne regrette rien de ses propos polémiques en soutien à l’acteur, actuellement visé par trois plaintes pour viol et agression sexuelle. “Je n’ai aucun regret d’avoir défendu la présomption d’innocence pour une personnalité publique, un artiste en l’espèce, comme je l’ai fait pour des responsables politiques”, a déclaré hier soir, lors d’une conférence de presse, le président de la République.
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Temporisant, Emmanuel Macron a néanmoins admis “un regret, de ne pas avoir assez dit combien la parole des femmes qui sont victimes de ces violences est importante et combien ce combat est important pour moi”. Il ajoute que “depuis le premier jour [du quinquennat, ndlr] et même avant, le sujet des violences faites aux femmes est une[…]