Capture d’écran 2023 08 02 à 16.03.20
©Caroline Léna Becker

Paris : la librai­rie fémi­niste et les­bienne Violette and Co rou­vri­ra ses portes en septembre

Institution emblématique du féminisme et des luttes LGBTQI+, la librairie Violette and Co rouvrira ses portes en septembre après plus d’un an de fermeture.

La rentrée s’annonce radieuse. Après plus d’un an de fermeture, Violette and Co rouvrira en septembre au 52 rue Jean-Pierre Timbaud dans le 11ᵉ arrondissement de Paris. Le trio de repreneuses, Lucile Regourd, Olivia Sanchez et Loïse Tachon, ont annoncé mardi 1ᵉʳ août sur le compte Instagram de la librairie avoir récupéré les clefs du nouveau local. Campée depuis sa création en 2004 au 102 rue de Charonne, la librairie a été pendant longtemps une institution parisienne pour la sphère féministe et LGBTQI+, la première même à regrouper les deux thématiques.

Retour sur dix-huit mois de tractation. En février 2022, Violette and Co ferme ses portes, les deux fondatrices, Catherine Florian et Christine Lemoine, prenant une retraite bien méritée après dix-huit années de bons et loyaux services. Désireuses de voir leur œuvre poursuivre son chemin, dix femmes fondent alors l’association Violette And Coop pour reprendre la librairie sous la forme d’une Société Coopérative et Participative.

Lire aussi I Librairies féministes : un essor dû à la déferlante d’ouvrages féministes ?

Transmission et nouveautés

Des mois d’acharnement et un crowdfunding plus tard - qui a récolté 172.000 euros -, le trio de repreneuses détient enfin les clés du local. Dans la nouvelle version Violette and Co, trôneront toujours les ouvrages de Maryse Condé, Leslie Feinberg, Virginie Despentes et bien sûr Violette Leduc, dont elle tire son nom, avec de toutes nouvelles venues. Le catalogue se dotera en effet de plumes modernes, proposant notamment une nouvelle offre de « littérature jeunesse qui lutte contre les stéréotypes de genre et contre le sexisme dès l’enfance, avec des représentations et des récits de familles LGBTQ+ » mais aussi de la bande dessinée, dont du manga.

L’espace de 145 m2, réparti sur deux niveaux, accueillera également un petit café ainsi qu’un espace pour organiser des évènements associatifs, des clubs de lecture ou encore des ateliers d’écriture autour des thématiques féministes. De réjouissantes nouveautés donc, tout en conservant l’esprit qui a fait de Violette and Co, l’institution emblématique que l’on connaît. Il nous tarde d’être en septembre pour la (re)découvrir.

Lire aussi I La librairie féministe Un livre et une tasse de thé victime de cyber-harcèlement pour son engagement politique

Vous êtes arrivé.e à la fin de la page, c’est que Causette vous passionne !

Aidez nous à accompagner les combats qui vous animent, en faisant un don pour que nous continuions une presse libre et indépendante.

Faites un don
Partager

Cet article vous a plu ? Et si vous vous abonniez ?

Chaque jour, nous explorons l’actualité pour vous apporter des expertises et des clés d’analyse. Notre mission est de vous proposer une information de qualité, engagée sur les sujets qui vous tiennent à cœur (féminismes, droits des femmes, justice sociale, écologie...), dans des formats multiples : reportages inédits, enquêtes exclusives, témoignages percutants, débats d’idées… 
Pour profiter de l’intégralité de nos contenus et faire vivre la presse engagée, abonnez-vous dès maintenant !  

 

Une autre manière de nous soutenir…. le don !

Afin de continuer à vous offrir un journalisme indépendant et de qualité, votre soutien financier nous permet de continuer à enquêter, à démêler et à interroger.
C’est aussi une grande aide pour le développement de notre transition digitale.
Chaque contribution, qu'elle soit grande ou petite, est précieuse. Vous pouvez soutenir Causette.fr en donnant à partir de 1 € .

Articles liés
HMGUJ5J5VBGQHKATLXGVIGX6IE

Dans "La pro­chaine fois que tu mor­dras la pous­sière", Panayotis Pascot livre un témoi­gnage puis­sant sur son homo­sexua­li­té, sa dépres­sion et sa rela­tion avec son père

La mort annoncée de son père, avec qui Panayotis Pascot, dernier d'une fratrie de six enfants, entretient une relation ambivalente, constitue le point de départ de ce récit puissant, touchant et plus que cathartique. Au-delà de son coming-out...