
à notre disposition © James Barr
Cet été, alors que Booba et Kaaris se comparaient la teub au duty free de l’aéroport d’Orly, je suis allé faire pénitence devant trois membres du collectif breton Thomas Boulou, efficients promoteurs de la contraception masculine et d’un « contracep’tour » qui les a baladés, en 2017, de Saint-Brieuc, dans les Côtes‑d’Armor, à Liège, en Belgique. Mon article sciemment caricatural au sujet du « slip chauffant » dans le Causette estival les ayant irrités, c’est dans un rade de Concarneau qu’on a remis les pendules et les burnes à l’heure. « Les stéréotypes sur le remonte-couilles, on a du mal… Peut-être parce qu’on est dedans toute l’année », a brillamment résumé l’un d’eux. La contraception « testiculaire » – terme préféré à « masculine » parce qu’on peut être doté de valseuses sans être assigné mâle – ayant largement fait ses preuves, les Boulou réclament une communication plus positive sur le sujet.
Téléchargeable sur le site de l’Ardecom – Association pour la recherche et le développement de la contraception masculine, née de groupes de parole d’hommes féministes dans les années 1970 –, le guide du collectif explique une démarche qui dépasse la préoccupation anticonceptionnelle partagée : « Au-delà du partage des responsabilités, prendre[…]