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© LE NOUVEAU DÉTECTIVE

« Le Nouveau Détective », à l’heure du post-#METOO

Le Nouveau Détective, seul maga­zine fran­çais exclu­si­ve­ment consa­cré aux faits divers, réflé­chit à la déno­mi­na­tion du fémi­ni­cide dans ses colonnes. Causette a vou­lu en savoir plus auprès de Julie Rigoulet, sa rédac­trice en chef.

Depuis 1928, la recette du Nouveau Détective est inchan­gée. Des crimes d’une vio­lence hors du com­mun, des enquêtes rigou­reuses et un récit des faits hale­tant. Et des pho­tos qui n’épargnent aucun détail. Quatre-​vingtquinze ans après sa créa­tion, il affiche 990 240 lecteur·rices par semaine. Qui dit mieux dans la presse fran­çaise ? Les récits d’assassinats de femmes par leur com­pa­gnon contri­buent à ce suc­cès : un quart des articles y est aujourd’hui consa­cré. Pourtant, cet éter­nel clas­sique du genre confronte Le Nouveau Détective à ses contra­dic­tions. Car #MeToo et la vague fémi­niste sont pas­sés par là. Sa rédac­trice en chef, Julie Rigoulet, inter­ro­gée par Causette, le déclare net­te­ment : « Le fémi­ni­cide ne relève plus des faits divers. » Pour un maga­zine cen­sé se consa­crer uni­que­ment à ces der­niers, cela devrait signi­fier l’élimination du fémi­ni­cide de ses pages. Pourtant, il n’en est rien.

Causette : Le Nouveau Détective[…]

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