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Hôpital Tenon à Paris : le gyné­co­logue Émile Daraï peut reprendre ses consul­ta­tions privées

Le professeur Émile Daraï, ancien chef du service de gynécologie de l'Hôpital Tenon à Paris, peut reprendre ses consultations privées de gynécologie après avoir obtenu gain de cause auprès de la justice. Il est mis en examen pour « violences volontaires par personne chargée d'une mission de service public ».

Mis en examen depuis novembre pour « violences volontaires par personne chargée d'une mission de service public », le professeur Pr Émile Daraï, ancien chef du service de gynécologie de l'Hôpital Tenon de Paris (20e arrondissement), peut désormais reprendre ses consultations privées de gynécologie, c'est-à-dire celles où le dépassement d'honoraire est autorisé, révèle franceinfo ce mercredi, s'appuyant sur des sources concordantes.

Placé sous contrôle judiciaire, l'homme, accusé par 32 patientes de pratiques violentes, pouvait exercer en consultations publiques - sans dépassement d'honoraire, remboursées par la sécurité sociale - mais pas privées. Or, après avoir fait appel, le praticien a obtenu gain de cause, le 18 janvier dernier, auprès de la chambre de l'instruction. Il est donc autorisé à exercer en public et en libéral, au sein de l'hôpital Tenon pour l'intégralité de ces consultations.

À lire aussi I Hôpital Tenon à Paris : le gynécologue Émile Daraï mis en examen pour « violences volontaires » sur 32 femmes

Présence possible d'un·e tiers lors des consultations

Selon franceinfo, cette décision de justice a été justifiée par la présence possible d'un·e tiers lors de ces consultations privées, ce qui donne les mêmes garanties que lors des consultations publiques. Mais la chambre de l'instruction n'impose cependant pas à Emile Daraï d'être accompagné lors des examens.

Le 24 novembre 2022, le spécialiste de l’endométriose de 66 ans avait été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de contact et interdiction de pratiquer des consultations privées de gynécologie. Il avait été démis de ses fonctions à l'hôpital Tenon en décembre 2021, après une enquête interne de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, mais pouvait encore exercer en tant que gynécologue. Il était visé par une information judiciaire depuis janvier 2022.

Lors d'une garde à vue de 2021, dont les auditions ont été consultées par Le Monde, Émile Daraï niait l'ensemble des accusations, affirmant que ce lui était reproché était « délirant »« incompréhensible » et « impensable ». Il assurait être le « bouc émissaire » d’un « règlement de compte politique » et « d’influences ».

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