Plus d’un mois après le double séisme qui a fait plus de 50.000 mort·es en Turquie et en Syrie, l’heure est à la prise en charge des rescapé·es, notamment des centaines de milliers de femmes enceintes qui ne peuvent plus accéder aux services de santé dans les zones sinistrées. Anna Jefferys, du Fonds des Nations unies pour la population en charge des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA), explique à Causette la situation, sur place.
« L’une des plus grandes catastrophes naturelles de notre temps », déclarait Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies trois jours après le tremblement de terre meurtrier. Le double séisme qui a frappé le sud-est de la Turquie et le nord-ouest de la Syrie, le 6 février dernier, a fait plus de 50.000 mort·es, des milliers de rescapé·es et autant de déplacé·es qui tentent depuis de surmonter le drame avec la crainte de nouvelles secousses. Parmi eux·elles, des centaines de milliers de femmes enceintes sont en première ligne. Anna Jefferys, du Fonds des Nations unies pour la population en charge des questions de santé sexuelle et reproductive (UNFPA), explique à Causette la situation, sur place, de ces femmes qui accoucheront prochainement dans des conditions extrêmement difficiles.
Causette : Combien de femmes enceintes sont touchées par les tremblements de terre en Turquie et en[…]