les puissantes
© Editions Les Insolentes

“Les Puissantes” : le livre qui célèbre les femmes noires fran­co­phones qui ont mar­qué l’Histoire

En librai­rie depuis le 13 sep­tembre, Les Puissantes rend hom­mage à vingt-​six femmes noires fran­co­phones qui ont mar­qué l’Histoire par leurs com­bats, leur art, mais éga­le­ment à tra­vers leur sport. Parmi ces por­traits, Causette a choi­si de vous faire décou­vrir les plus (injus­te­ment !) mécon­nues d’entre elles.

Solitude (vers 1772 – 1802)
P001 144 9782019470180 47L Presse 10
© Marjorie Bourgoin

Rosalie, plus connue sous le sur­nom de Solitude, est une ancienne esclave et résis­tante gua­de­lou­péenne. Elle s’est fait connaître pour avoir par­ti­ci­pé, en étant enceinte de plu­sieurs mois, à toutes les révoltes contre l’esclavage sur son île. Ce qui fait d’elle une figure emblé­ma­tique du com­bat anti-​esclavagiste en France. En 1999, une sta­tue de Solitude a été éri­gée bou­le­vard des Héros dans la com­mune des Abymes, en Guadeloupe. Depuis mai 2022, Solitude a une autre sta­tue à son effi­gie. Elle se trouve dans le jar­din du 17e arron­dis­se­ment de Paris qui porte déjà son nom. C’est la pre­mière sta­tue d’une femme noire à Paris.

Ndaté Yalla Mbodj (1810 – 1860)
P001 144 9782019470180 47L Presse 14
© Marjorie Bourgoin

Dernière reine du royaume du Wallo (ancien Sénégal), Ndaté Yalla Mbodj est une héroïne des luttes contre la colo­ni­sa­tion fran­çaise en Afrique de l’Ouest, au XIXe siècle. Dans cet ouvrage, on apprend que cette résis­tante était une Linguère, titre don­né à la mère ou la sœur du Roi. Un terme qui peut signi­fier reine ou prin­cesse en wolof ou en sérère (langues par­lées au Sénégal). Alors que les ten­sions entre le royaume du Wallo et la France sont pal­pables, dès 1847, Ndaté Yalla Mbodj n’hésite pas à tenir tête aux colons fran­çais et à les désta­bi­li­ser en orga­ni­sant des pillages par exemple.

Sarah Maldoror (1929−2020)
P001 144 9782019470180 47L Presse 78
© Marjorie Bourgoin

Pionnière du ciné­ma pan­afri­cain, Sarah Maldoror (de son vrai nom Margerite Sarah) est une cinéaste et réa­li­sa­trice enga­gée et poli­tique. Elle s’est ins­pi­rée des Chants de Maldoror (1868) du poète sur­réa­liste, le comte de[…]

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