Burn-​out : regarde les femmes tomber

La pré­va­lence de l’épuisement pro­fes­sion­nel est deux fois plus impor­tante chez les sala­riées que chez les sala­riés. Et quand elles s’effondrent, leurs symp­tômes sont de plus en plus graves. Pourtant, mis à part quelques asso­cia­tions, le sujet est peu étu­dié et peu pris en compte.

Screenshot 2023 04 07 11.27.42
© Séverine Assous pour Causette

« J'ai été har­ce­lée sexuel­le­ment par mon patron. Sa femme me fai­sait payer son atti­rance pour moi, elle a ligué tous mes col­lègues contre ma per­sonne. On me repro­chait aus­si de ne pas faire le ser­vice du soir », se remé­more Blanche, 35 ans, maman solo de deux enfants, qui tra­vaillait dans un res­tau­rant. Amélie Moy, 42 ans, kiné­si­thé­ra­peute à Bordeaux, raconte : « J’enchaînais les patients toutes les vingt minutes. Entre les confi­ne­ments et les couvre-​feux, ma vie était réduite à sa fonc­tion pro­duc­tive, sans plus aucune sou­pape. Je pas­sais mon temps à m’occuper des autres, au tra­vail et à la mai­son. » Élodie De Oliveira, 41 ans, cadre, subit, elle, un mana­ge­ment toxique de la part de sa supé­rieure hié­rar­chique de l’époque.

Et puis un jour, ces femmes se sont effon­drées. « J’étais à bout », « j’ai pété un plomb », « j’ai atteint mes limites », « j’avais l’impression de mourir[…]

Vous êtes arrivé.e à la fin de la page, c’est que Causette vous passionne !

Aidez nous à accom­pa­gner les com­bats qui vous animent, en fai­sant un don pour que nous conti­nuions une presse libre et indépendante.

Faites un don

La suite est réservée aux abonné·es.

identifiez-vous pour lire le contenu

ou

abonnez-vous

 

Partager
Articles liés