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Musique : la boss, c'est moi !

L’une des meilleures façons de ne pas subir les pres­sions et injonc­tions diverses des mai­sons de disque reste de tra­cer sa route en marge de l’industrie musi­cale, et de se pro­duire en « indé ». C’est le cas de Le Juiice, Joanna, Thérèse ou encore Julie Budet, du groupe Yelle. Elles nous en parlent. 

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©Emma Panchot

La chan­teuse Yseult confiait au Parisien, en novembre 2019, com­ment elle s’était lan­cée en indé­pen­dante en créant Y.Y.Y., son propre label, après avoir rom­pu son contrat avec Polydor, filiale de la mul­ti­na­tio­nale Universal. Plus récem­ment, elle reve­nait sur ce choix dans l’émission Pas son genre, de Giulia Foïs : « L’industrie de la musique n’est pas pen­sée pour le bien-​être des artistes, mais pour vendre des pots de yaourt, des pro­duits. […] On a essayé de gom­mer, de mode­ler qui j’étais. Aujourd’hui, c’est moi qui dis oui ou non, qui gère le mar­ke­ting de moi-​même, les contrats, avec qui je tra­vaille ou pas. » Autant de liber­té qui lui per­met non seule­ment de faire la musique qu’elle veut, comme elle le veut, mais aus­si de por­ter, sans pres­sion, les com­bats qui sont les siens : racisme, gros­so­pho­bie, entre autres. 

Et elles sont de plus en plus nom­breuses, les chan­teuses qui pré­fèrent faire leur che­min loin des gros labels. L’artiste Thérèse évo­luait au sein du duo La Vague jusqu’en 2020. Elle s’est lan­cée en solo sur son pro­jet, mêlant rap mili­tant et pop tein­tée d’influences asia­tiques – elle est fran­çaise d’origine sino-​lao-​vietnamienne – avec le sou­tien d’un édi­teur et d’un label indé­pen­dants. Mais c’est le jeu­nisme de[…]

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