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Couverture du livre La femme moi de Britney Spears. © Editions JC Lattès

Succès ful­gu­rant, sexisme et tutelle : dans ses Mémoires, Britney Spears balance la sauce

En avant-​première, Causette a pu lire dans la nuit avant sa sor­tie, ce mar­di, La Femme en moi, les Mémoires de Britney Spears. La prin­cesse de la pop livre un récit brut et hon­nête de sa vie per­son­nelle et pro­fes­sion­nelle, sans omettre les périodes plus sombres de son exis­tence, mar­quées au fer rouge sexiste par les hommes qui ont gra­vi­té autour d’elle.

Le rendez-​vous est don­né lun­di à 21 h 30, à la sor­tie du métro de Saint-​Germain-​des-​Prés, à quelques mètres de la célèbre bras­se­rie pari­sienne Les Deux Magots. Notre inter­lo­cu­trice arrive pile à l’heure. La dis­cré­tion est de mise. Il nous faut signer un accord de confi­den­tia­li­té, qui nous donne quelques secondes l’impression d’être dans un film d’espions, contre un docu­ment ultra secret. Dans une enve­loppe kraft se trouvent plu­sieurs cen­taines de pages main­te­nues ensemble par un élas­tique : La Femme en moi, les Mémoires de la prin­cesse de la pop Britney Spears. Sa mai­son d’édition fran­çaise JC Lattès nous per­met de les lire en exclu­si­vi­té, avant leur sor­tie ce mar­di. Malgré la publi­ca­tion de ses bonnes feuilles dans la presse anglo-​saxonne, le livre appa­raît tout de même nim­bé d’un halo de mys­tère, deux ans après la levée de la tutelle de la chan­teuse amé­ri­caine, tom­bée pen­dant treize ans sous les griffes de son père. Aujourd’hui âgée de 41 ans, Britney Spears livre un récit brut et hon­nête de sa vie per­son­nelle et pro­fes­sion­nelle, sans omettre les périodes plus sombres de son exis­tence, mar­quées au fer rouge sexiste par les hommes qui ont gra­vi­té autour d’elle. De son père, évi­dem­ment, à son pre­mier mari Kevin Federline, en pas­sant par son ex-​petit copain Justin Timberlake, qui a impo­sé au grand public une ver­sion faus­sée de leur rup­ture, lui assu­rant suc­cès et bon­heur. Florilège de ce que l’on retient de ces Mémoires très atten­dus, lus d’une traite au cours de la nuit.

Chanter pour oublier ses malheurs

Dès le début de ses Mémoires, Britney Spears n’y va pas par quatre che­mins et ne cherche pas à enjo­li­ver son quo­ti­dien. Sans tirer vers le misé­ra­bi­lisme pour faire pleu­rer dans les chau­mières, elle décrit les choses comme elles sont : son père est alcoo­lique et tyran­nique, sa mère se dis­pute sans cesse avec lui, et ce n’est que dans la musique qu’elle trouve une échap­pa­toire à sa vie mou­ve­men­tée en plein dans le Mississippi, puis la Louisiane. “Chanter, c’est magique. Quand je chante, je suis maître de moi. […] Chanter me[…]

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