Cet été et jusqu'en novembre, le musée Fabre de Montpellier consacre une rétrospective d’envergure à la grande sculptrice du XXe siècle. Longtemps oubliée, Germaine Richier fut pourtant la première artiste femme exposée de son vivant au Musée national d’art moderne en 1956.
Bien ancré sur ses talons, le Loretto accueille les visiteur·euses. Le bras en avant, le buste droit, l’adolescent de bronze réalisé en 1934 par Germaine Richier donne l’illusion de leur indiquer le chemin à suivre. Une place de choix : c'est par lui que débute l’exposition de sa créatrice au musée Fabre de Montpellier. Longtemps d’ailleurs, le musée n’a pu compter que sur cette œuvre pour raconter son travail. Mais cet été, et jusqu’au 5 novembre prochain, ce sont désormais pas moins de 200 œuvres (sculptures en bronze, dessins et peintures) et une centaine de documents personnels de l'artiste qui y sont présentés. Après Paris et le Centre Pompidou ce printemps, c’est en effet au tour du musée Fabre de Montpellier d’accueillir la grande rétrospective de Germaine Richier.
Ici, sa présence est loin[…]