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© Helena Lopes / Unsplash

Addiction à l’allaitement : “J’étais comme droguée”

Certaines femmes qui déve­loppent une dépen­dance à ce mode de mater­nage éprouvent des dif­fi­cul­tés à arrê­ter lorsque elles ou leur enfant le sou­haite. Jusqu’à par­ler d’addiction. Et per­sonne n’en parle jamais. 

L’allaitement n’est pas un long fleuve tran­quille : en sus de ses béné­fices avé­rés pour la san­té, mais aus­si des dif­fi­cul­tés et dou­leurs occa­sion­nées (pro­duc­tion insuf­fi­sante de lait, cre­vasses aux mame­lons…), cer­taines mères res­sentent une dif­fi­cul­té à arrê­ter l’allaitement lorsqu’elles le veulent et déve­loppent une dépen­dance à ce mode d’alimentation de leur bébé. Il ne s’agit alors pas tant de sevrer l’enfant… que la mère. Sarah*, autrice de 47 ans confirme avoir res­sen­ti “une forme d’addiction” avec son deuxième enfant. L’allaitement avait été com­pli­qué avec son pre­mier bébé, né en 2010. Si bien qu’à la nais­sance du second, en 2015, elle donne tout : “Je me suis dit : ‘Je vais vrai­ment l’allaiter et réus­sir à créer un lien.’ ” Elle se sou­vient : “Je l’avais lit­té­ra­le­ment pen­du au sein toute la jour­née. Les 3–4 pre­miers mois, il tétait toute la jour­née : j’avais même ache­té un porte-​bébé hori­zon­tal… J’étais comme dro­guée et hyper en forme, curieu­se­ment. À un moment don­né, je n’avais plus envie que ça s’arrête.” À la reprise du travail,[…]

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