Bien que l’agroalimentaire et la grande distrib aient signé un pacte avec le gouvernement visant à réduire les emballages en plastique, les produits sur les étals restent très, très emballés ! Quant au vrac, qui commence à s’implanter aussi dans les grandes enseignes, il revient souvent plus cher. Certain·es client·es, refusant d’être pris·es pour des courges, dénoncent ce greenwashing.
Une pomme lavée « prête à croquer », glissée dans un sachet transparent. Deux avocats protégés par une coque en plastique. Une banane avec sa peau couchée dans une barquette en polystyrène enveloppée de film alimentaire – ou, pis, des œufs durs déjà écalé. Les bras vous en tombent ? À l’heure où il est impossible de fermer les yeux sur l’urgence environnementale, on se demande bien comment des industriels français peuvent encore se laisser aller à des pratiques aussi scandaleuses, dignes du Japon, champion toutes catégories du suremballage. Parfois, il s’agit[…]