La secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative Marlène Schiappa vient d’être nommée à la tête de la toute nouvelle structure chargée d’écouter les victimes de violences sexistes et sexuelles lancée jeudi 29 septembre par le parti présidentiel Renaissance.
Le parti Renaissance renouvelle sa cellule interne de « protection contre les violences sexistes et sexuelles » a annoncé Le Parisien. Lancée ce jeudi 29 septembre et baptisée « Prévention écoute action » (Péa), cette nouvelle cellule indépendante composée de dix membres sera présidée par la secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, Marlène Schiappa.
La cellule du parti sera chargée d'organiser des campagnes de communication interne sur les violences sexistes et sexuelles ainsi que de recueillir la parole des victimes de ces violences. Une parole qui pourra ensuite être transmise à la Commission des conflits du mouvement, en vue d’éventuelles sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion, précise la secrétaire d’État. « Nous pourrons aussi transmettre à la justice et accompagner vers la plainte », ajoute-t-elle.
« Une structure indépendante sérieuse »
« Nous ne sommes pas un parti de justice expéditive, de procès staliniens. Nous n’allons pas singer la justice avec de faux procureurs, de faux juges et des petits marteaux », a toutefois prévenu l’ancienne secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes faisant référence aux récentes affaires Quatennens et Bayou qui secouent les partis politiques de La France insoumise (LFI) et d'Europe Écologie Les Verts (EELV).
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Marlène Schiappa a évoqué « une structure indépendante sérieuse » taclant d'ailleurs au passage les deux cellules existantes chez La France insoumise (LFI) et Europe Écologie Les Verts (EELV), Pour elle, celle de LFI – qui n’est pas intervenue dans le cas du député Adrien Quatennens accusé de violences conjugales envers son épouse – a « plutôt tendance à étouffer les affaires ». Quant à celle d’EELV, qui instruit actuellement les accusations de violences psychologiques à l’encontre du député Julien Bayou envers une ex-compagne, Marlène Schiappa la juge « opaque ».« Les cellules de ces partis sont des échecs et je le déplore », conclu-t-elle auprès du Parisien ajoutant que pour Renaissance, il s’agira « d’apprendre des erreurs des autres et des nôtres ».
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