L'association Zéromacho a mené une enquête en ligne et sur le terrain au sujet des salons de massage chinois qui proposent des actes sexuels sous couvert de bien-être. Dans l'angle mort de la lutte contre le proxénétisme, ils seraient au nombre de 300 dans la capitale.
« Toute la prestation est comprise dans le prix, qui est assez cher (100E), commente l'internaute Lacazette 111, comme on le ferait d'un restaurant sur TripAdvisor. Les masseuses sont bien celles sur les photos, le massage lui n'est pas génial, mais ce n'est pas pour ça qu'on va dans ce salon. » Ce genre de messages sans équivoque pullulent sur les sites des établissements qui se présentent comme des salons de massage et abritent des passes.
Pendant tout l'été, ces avis ont été recensés par l'association Zéromacho, qui a également visité quelque 188 établissements de massage asiatiques sur 300 existant à Paris et vient de publier une synthèse au sujet de ces maisons closes qui ne disent pas leur nom. Systématiquement, les six bénévoles (trois femmes, trois hommes), ont constaté que les femmes (à 85% Chinoises et environ 14% Thaïlandaises) qui officiaient dans ces salons refusaient les[…]