Depuis quatre ans, Karine Trapp se bat pour récupérer la garde de ses deux enfants. Pour faire entendre sa voix, la mère de famille a commencé le 1er mars dernier une grève de la faim.
Le 14 avril était une journée particulière pour Karine Trapp. Comme deux jours par mois, après quatre heures de route, elle a pu serrer son fils de 6 ans dans ses bras. Une courte visite d’1h30 encadrée par un tiers car Karine Trapp a perdu la garde de Samuel et de son aîné, Noah, 13 ans, en 2017. Samuel vit désormais chez son père dans un petit village de Lozère. Noah a été placé dans un foyer à Alès (Gard) où Karine se rend un week-end par mois pour le voir. C’est pour récupérer ses deux enfants nés de deux pères différents qu’elle entame, ce 15 avril, son 46ème jour de grève de la faim. La Nîmoise de 36 ans – qui pèse actuellement 40 kilos – a également cessé de boire pendant huit jours, jusqu’à son hospitalisation le 8 avril dernier à la suite d’un malaise et d’une crise d’épilepsie. La faim et la soif sont devenues les dernières armes de cette mère pour alerter les institutions sur sa situation qui[…]