Tous les mois, Causette interroge des parents imparfaits pour les sonder sur la façon dont ils et elles se démènent avec l’éducation de leurs bambins. Et quel système D ils et elles mettent en place pour survivre…
Au même titre que la petite souris et, dans une moindre mesure, les cloches de Pâques, le père Noël appartient au panthéon des croyances enfantines. On peut même dire qu’il le domine, jouissant d’une publicité dont ses comparses ne bénéficient pas. Oui, mais voilà, y faire croire sa progéniture ou non : la question divise dans les chaumières. Car au-delà du casse-tête généré par l’acte de faire gober à ses rejetons qu’un gars en surpoids peut passer par le conduit étroit de la cheminée et distribuer des millions de cadeaux de par le monde en moins de douze heures, il y a aussi le dilemme moral : comment enseigner à ses gamin·es l’importance de la vérité tout en leur servant annuellement un bon gros mytho. Lequel, selon une étude, vole en éclats aux alentours de leurs 6 ans et 8 mois (oui, c’est précis).
Marianne, un fils de 13 ans
Marianne, 42 ans, l’avoue, en ce qui concerne Noël, c’est elle qui a pris les rênes (et non pas les rennes). « Mon mari s’en fout un peu donc j’ai imposé le père Noël. » Et pour cause, elle garde un souvenir émerveillé des réveillons de son enfance. Les gâteaux et le verre de lait disposé[…]