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© Deon Black / Unsplash

À quoi sert l’andrologue, le gyné­co des hommes ? (et pour­quoi tout le monde gagne­rait à ce qu'ils y aillent)

Fertilité, IST, fuites uri­naires, troubles érec­tiles… Cette spé­cia­li­té médi­cale encore trop mécon­nue est pour­tant cru­ciale pour la san­té mas­cu­line. Paroles de soi­gnante et de patients.

Andro quoi ? L’andrologie, du grec andros – qui signi­fie “homme” – est une spé­cia­li­té médi­cale qui se conjugue le plus sou­vent avec d’autres pra­tiques, l’urologie, l’endocrinologie ou la sexo­lo­gie, par exemple. Cette méde­cine de l’homme concerne tous les troubles tou­chant à l’appareil repro­duc­teur mas­cu­lin. “On donne des infos et on dépiste les patho­lo­gies, résume Charlotte Methorst, chi­rur­gienne uro­logue pra­ti­quant éga­le­ment l’andrologie au Centre hos­pi­ta­lier des Quatre-​Villes à Saint-​Cloud (Hauts-​de-​Seine). “Trop sou­vent, on a l’image tabou du tou­cher rec­tal, mais ce n’est pas ça ”, rassure-​t-​elle. 
Parmi les patients inter­ro­gés par Causette, aucun ne connais­sait avant d’y avoir eu recours. Si en France, la Société d’andrologie de langue fran­çaise (Salf) existe depuis plus de qua­rante ans, d’autres pays, comme l’Italie, ont un temps d’avance sur nous dans ce domaine. Chez nous, peu de temps étant consa­cré durant les études de méde­cine à l’appareil repro­duc­teur mas­cu­lin, un D‑U (diplôme inter­uni­ver­si­taire) est néces­saire pour se for­mer. S’il n’existe pas de chiffre sur le nombre d’andrologues exer­çant en France, on sait en revanche que 1 500 clinicien·nes[…]

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