Le quatrième album d'Asgeir, entre cuivres chauds et séduisants synthés, sort ce 28 octobre.
Voilà dix ans, maintenant, que l’Islandais Asgeir Trausti brasse le chaud et le froid dans ses mélodies folk intimistes. Apparu sur nos radars avec un premier album décliné en islandais et en anglais, le musicien poursuit sa trajectoire sur une précieuse ligne de crête. Entre acoustique et électronique, il reste fidèle aux paysages givrés de son île nordique tout en larguant les amarres vers des expérimentations sonores palpitantes. Son quatrième album, Time On My Hands, confirme que l’artiste est bien le maître du temps et de l’espace. Il invite des cuivres pour réchauffer l’atmosphère (Borderland, Giantess), apaise le tempo avec un piano mélancolique (Waiting Room), cède aux sirènes séduisantes des synthés (le tellurique Snowblind). Les mélodies de l’Islandais à la voix de falsetto possèdent la minutie de l’orfèvrerie et la majesté des aurores boréales.
Time On My Hands, d’Asgeir. One Little Independent Records/Because Music. Sortie le 28 octobre.