Capture decran 2024 02 14 a 16.04.43
© The Jokers / Bac Films

Huit films les­biens à voir pour la Saint-Valentin

Pour célébrer en beauté la journée des trucs en forme de cœur, Causette vous propose une sélection non exhaustive des meilleurs films sur les femmes qui aiment les femmes.

The Watermelon Woman de Cheryl Dunye (1996)
Capture decran 2024 02 14 a 16.10.48
© DR

Comédie dramatique de Cheryl Dunye, The Watermelon Woman est le premier long-métrage réalisé par une femme noire ouvertement lesbienne. Cheryl Dunye y campe aussi le rôle principal, celui d’une jeune femme qui travaille dans un vidéo club et décide de produire un documentaire sur une actrice obscure des années 1930. Cette dernière n’est connue que sous le pseudonyme de Watermelon Woman – la femme pastèque – et attise la curiosité de l’héroïne, qui se lance en parallèle dans une romance avec une cliente du vidéo club prénommée Diana.

Thelma de Joachim Trier (2017)
Le pacte
© Le pacte

Jeune fille timide et isolée, Thelma quitte la maison de ses parents très religieux dans la campagne norvégienne pour partir étudier à Oslo. À l’université, elle fait la connaissance d’Anja (interprétée par la chanteuse Kaya Aurora Wilkins), compagne de classe avenante et énigmatique qui ne tarde pas à peupler toutes ses pensées. Alors que leur relation évolue, Thelma est victime de violentes crises d’épilepsie qui lui confèrent des capacités surnaturelles. Dévorée par ses sentiments pour Anja et la culpabilité d’aimer une femme, l’étudiante-sorcière se retrouve confrontée à son passé et aux dangers de ses pouvoirs incontrôlables.

Duck Butter de Miguel Arteta (2018)
© Netflix

Lassées des relations sentimentales, deux jeunes femmes qui viennent de se rencontrer dans un bar gay de Los Angeles se lancent dans une expérience qui défie les limites de l’intimité. Nima et Sergio décident de passer 24 heures ensemble. 24 heures durant lesquelles elles cherchent à créer une connexion sincère. Pour ce faire, elles discutent beaucoup et font l’amour encore plus. En anglais, duck butter désigne un mélange de fluides corporels un peu dégueus, sorte d’analogie de tous ces aspects de la vie de couple moins glamour dont on ne veut pas, un phénomène que les protagonistes tentent de déconstruire.

Naissance des pieuvres de Céline Sciamma (2007)
haut et court
© Haut et Court

Avant Portrait de la Jeune Fille en Feu, il y avait Naissance des pieuvres. Premier long-métrage de la géniale Céline Sciamma, sorti en 2007, ce film raconte l’histoire de trois jeunes filles qui découvrent l’amour (saphique) et la sexualité sur fond de cours de natation en banlieue parisienne. On y retrouve déjà Adèle Haenel – qui fut la partenaire de Sciamma – dans le rôle de Floriane, jeune fille de 15 ans qui plaît aux garçons et fascine sa camarade Marie. Une histoire de coming of age, façon éclosion du désir lesbien.

Mademoiselle de Park Chan-Wook (2016)
The Jokers Bac Films
© The Jokers / Bac Films

Dans une Corée des années 30 occupée par le Japon, Sook-hee (Kim Tae-ri) est engagée comme servante d’une riche aristocrate nipponne (Kim Min-hee). Une romance interdite naît alors entre les deux jeunes femmes, sur fond de secrets qui lient Sook-hee à un escroc se faisant passer pour un comte japonais. Une histoire de trahison, de désir, de revanche et de jalousie à la trame riche. Si Mademoiselle n’échappe pas au male gaze de son réalisateur, ce long-métrage a le mérite de conter une histoire d’amour complexe et poétique entre deux héroïnes asiatiques.

Désobéissance de Sebastián Lelio (2017)
mars film
© Mars Film

Désobéissance raconte l'amour interdit qui unit deux femmes d'une communauté juive-orthodoxe londonienne. À la mort de son père, Ronit (interprétée par Rachel Weisz) est obligée de retourner dans ce milieu conservateur - qu'elle a quitté il y a des années - pour assister aux funérailles. Elle y retrouve Esti (Rachel McAdams), sa meilleure amie et son amour de jeunesse, désormais mariée à leur compagnon d'enfance, Dovid, futur rabbin. Esti est bouleversée par le retour de celle qui ébranle la vie religieuse qu'elle a choisie, tandis que Ronit se retrouve en proie aux démons de son passé.

Rafiki de Wanuri Kahiu (2018)
Meteore Films
© Météore Films

Tout premier film kényan projeté au festival de Cannes, Rafiki raconte une histoire naissante entre Kena et Ziki, de jeunes lycéennes dont les pères respectifs s’affrontent pendant une campagne électorale à Nairobi. Tiraillées entre amour et sécurité, dans un pays où l’homosexualité est illégale, les deux jeunes filles sont confrontées à la violence et au rejet de leur communauté. Elles doivent aussi composer avec leur désir grandissant et les carrières politiques de leurs pères, que la révélation de leur amour pourrait anéantir.

Colette de Wash Westmoreland (2018)
mars film .
© Mars Film

De ce biopic consacré à la vie de la prolifique autrice française Colette (campée par Keira Knightley), on retiendra les relations amoureuses lesbiennes qui le parcourent, à une époque où l’amour queer est totalement invisibilisé. Qu’elle explore ses désirs saphiques en compétition avec son mari Willy ou s’affranchisse des carcans de son mariage et de son œuvre Claudine pour vivre une romance avec la Marquise de Belbeuf, Colette reste un exemple de liberté on ne peut plus actuel.

Partager
Articles liés

Inverted wid­get

Turn on the "Inverted back­ground" option for any wid­get, to get an alter­na­tive sty­ling like this.

Accent wid­get

Turn on the "Accent back­ground" option for any wid­get, to get an alter­na­tive sty­ling like this.