À Toulouse (Haute-Garonne), 33 femmes victimes de violences conjugales, certaines accompagnées d'enfants, ont été informées de la fin de leur hébergement à l'hôtel, pris en charge par l'État. Plusieurs associations se sont réunies jeudi après-midi dans la ville rose pour dénoncer cette décision « prononcée sans considération » et sans « aucune solution alternative ».
Une « priorité de l'État » mais pas sur « des durées excédant un an ». C'est, en substance, ce qu'a expliqué la préfecture de Haute-Garonne dans un communiqué, face à la centaine de manifestant·es s'étant réunis, jeudi après-midi, à Toulouse, pour protester contre « la mise à la rue » de 33 femmes victimes de violences conjugales, jusque-là hébergées à l'hôtel.
« Depuis 3 semaines, 33 femmes victimes de violences conjugales – certaines accompagnées d’enfants – ont été informées par les services de l’État de la fin de leur hébergement à l’hôtel, sans qu’aucune solution alternative ne leur soit proposée », dénoncent la Fédération des Acteurs[…]