Ce mardi 2 août, des militant·es engagé·es pour les droits LGBT+ ainsi que des élu·es de la Nupes se sont rassemblé·es pour pointer du doigt le passif homophobe de certain·es membres du gouvernement, et exiger une réelle politique de santé publique face à la variole du singe.
« La violence LGBTphobe, c’est aussi l’abandon par les pouvoirs publics des minorités sexuelles, de genre et de race. L’abandon de leur santé, et l’abandon des plus fragiles d’entre nous », déclame Nathan Boumendil, activiste contre le Sida au sein de l’association AIDES. Ce mardi 2 août, plusieurs militant·es pour les droits LGBT+, soutenu·es par certain·es élu·es écologistes et de la France Insoumise, se sont mobilisé·es à côté de l'Assemblée nationale aux Invalides, pour réclamer la démission de quatre ministres ayant tenus des propos homophobes par le passé. Le rassemblement visait également à tirer la sonnette d’alarme face à l’épidémie de variole du singe (monkeypox en anglais), à laquelle les travailleur·ses du sexe et les personnes trans, gays ou bi sont particulièrement exposé·es.
Les prises de parole se sont succédées, avec des intervenant·es d’associations engagées pour la santé des communautés LGBT+ et en lutte contre le VIH, comme AIDES, Act Up ou STRASS (syndicat du travail du sexe). Plusieurs représentant·es EELV et LFI, eux-mêmes et elles-mêmes LGBT+, se sont aussi exprimé·es, pour partager leur colère. Pourquoi ? « Parce que ce gouvernement vient de nommer au plus haut sommet de l’Etat quatre ministres ouvertement LGBTphobes. Parce qu’une ministre maintient ses propos en nous traitant de “contre-nature”, en nous demandant de l’excuser. Alors non, nous ne l’excusons pas. Madame Cayeux, vos propos sont[…]