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Convention de La France insoumise le 25 novembre 2017, à Clermont-Ferrand. Jean-Luc Mélenchon suggère la création d’« une cellule d’écoute et de répression contre les violences sexuelles ». © n. liponne/nurphoto/afp

Sexisme, homo­pho­bie, auto­cra­tie : chez les Insoumis aussi…

Militant·es, sympathisant·es, candidat·es, ils et elles ont cru dans les valeurs huma­nistes de La France insou­mise, mais confronté·es au sexisme, à l’homophobie, aux vio­lences et à l’absence de démo­cra­tie, ils et elles ont pré­fé­ré jeter l’éponge. Plongée en apnée dans le monde pas si rêvé de vrai·es « insoumis·es ».

« La France insou­mise est un mou­ve­ment bien­veillant et inclu­sif. […] Les pro­pos ou les com­por­te­ments vio­lents, sexistes, racistes, anti­sé­mites ou LGBTphobes n’y ont pas leur place. » Voilà l’un des onze prin­cipes adop­tés par les militant·es de La France insou­mise (LFI), il y a de cela un peu plus d’un an. Au même moment, en novembre 2017, en plein #MeToo, Jean-​Luc Mélenchon sug­gé­rait, devant 1 500 militant·es rassemblé·es à l’occasion de la conven­tion des insoumis·es, la créa­tion d’« une cel­lule d’écoute et de répres­sion contre les vio­lences sexuelles » dans LFI. Autant de signes forts pour les fémi­nistes qui y ont vu l’occasion de faire par­tie d’un mou­ve­ment où ni le sexisme ni les com­por­te­ments dépla­cés n’auraient droit de cité. Au sein du mou­ve­ment, cer­taines s’organisent même en groupes d’action Féministes insoumis·es, répar­tis dans toute la France. Toutes par­ti­cipent aux cam­pagnes, pré­si­den­tielle et légis­la­tives, tractent, collent, se réunissent, réflé­chissent à une nou­velle façon de faire de la poli­tique. Tout semble bien aller aux pays des « Bisounours », le sur­nom que se donne le chef d’orchestre de LFI, Manuel Bompard, direc­teur des cam­pagnes de Jean-​Luc Mélenchon et poten­tiel tête de liste aux euro­péennes. « Semble », seule­ment. Car très vite, cer­taines déchantent.

Un fonc­tion­ne­ment patriarcal

« Toutes ces annonces sur la cel­lule d’écoute, c’était que de la com », souffle aujourd’hui Ninon Gillet. À[…]

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