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Créteil : au Festival International des Films de Femmes, 10 jours d’histoires d’amour(s) !

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Cérémonie d'ouverture d'une précédente édition © FIFF

Un Festival dont le pro­gramme est de nous par­ler d’amour… à quoi rêver d’autre par les temps qui courent ? Pour cette 44ème édi­tion du Festival International des Films de Femmes (FIFF) qui se tien­dra du 11 au 20 mars, Jackie Buet, sa fon­da­trice, et son équipe d’enthousiastes ciné­philes, ont pré­pa­ré un menu par­ti­cu­liè­re­ment savou­reux et diversifié.

« Au nom de l’Amour, amorce Jackie Buet, les femmes ont sou­vent accep­té de sacri­fier leur indé­pen­dance, leur liber­té, leur exis­tence même. Et c’est aus­si le lieu de beau­coup de sté­réo­types. Les réa­li­sa­trices invi­tées vont nous racon­ter d’autres his­toires ! » Les films et les cinéastes choi­sies vont en effet tis­ser, du 11 au 20 mars à Créteil, une toile sub­tile où se croisent l’amour des autres et de soi-​même, en remet­tant « l’humain au cœur du récit ». Un élan qui par­court la sélec­tion des trois com­pé­ti­tions du Festival (6 longs métrages de fic­tion, 6 docu­men­taires et 12 courts métrages), élan par­ti­cu­liè­re­ment neuf et déca­pant puisque cette cuvée 2022 regroupe une majo­ri­té de pre­miers films.

Bande annonce du festival :

BA_​FIFF_​2022 from Fiff94 on Vimeo.

MEDUSA Affiche
Medusa de Anita Rocha da Silveira.
En avant-​première dans la sélec­tion « Elles font genre »

Les amou­reux et amou­reuses du ciné­ma fémi­niste et huma­niste (nous tous et toutes, donc !) brû­lons d’une par­ti­cu­lière impa­tience pour deux temps forts du Festival, les thé­ma­tiques « Elles font genre » et « La longue marche des réa­li­sa­trices chi­noises ». Nous revien­drons en détail pro­chai­ne­ment sur cette der­nière thé­ma­tique et ces jeunes cinéastes que nous avons rare­ment l’occasion de décou­vrir en France.

Causette a aus­si à l’œil le pro­gramme de « Elles font genre ». La palme d’Or du Festival de Cannes, attri­buée au film d’horreur Titane de Julia Ducourneau, a mis enfin en lumière le talent des réa­li­sa­trices pour le film de genre (épou­vantes, gore, SF etc…) qu’on les consi­dé­rait jusque-​là inca­pables de mettre en scène. Le FIFF démontre lar­ge­ment leurs talents avec une quin­zaine de films, entre rare­tés, clas­siques, avant-​premières et inédits. À noter, la rétros­pec­tive de la réa­li­sa­trice Lucile Hadžihalilović, en sa pré­sence, et éga­le­ment l’avant-première de son nou­veau film Earwig (aus­si sur ARTE, par­te­naire du FIFF). Et si déci­dé­ment vous aimez fré­mir, vous ne man­que­rez pas la table ronde « Parcours fémi­nins dans le ciné­ma de genre » avec les réa­li­sa­trices Julia Kowalski, Lucile Hadžihalilović Aurélia Mengin, Julie Delpy et Anita Rocha da Silveira.

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« Vous ne dési­rez que moi » de Claire Simon. Yann Andréa (Swann Arlaud) et Michèle Manceaux (Emmanuelle Devos). © Les films de l’après-midi

Le fil rouge des amours, on le retrou­ve­ra dans l’hommage ren­du à l’essayiste, pho­to­graphe et cinéaste Susan Sontag, et tout natu­rel­le­ment tres­sé par l’invitée d’honneur 2022 : Claire Simon. Rendez-​vous avec elle le 12 mars à 21h pour la pro­jec­tion de son der­nier film Vous ne dési­rez que moi, à pro­pos duquel elle décla­rait récem­ment au micro de France Culture : « Il s’agissait à la fois du récit d’une his­toire d’amour, mais aus­si d’une figure inver­sée de l’oppression homme-​femme. Il est très rare qu’un homme parle de son amour, et qu’il en parle dans le cadre d’une situa­tion où il est affai­bli. Finalement, je crois que mon film est un film "metoo". »

Festival International de Films de Femmes, du 11 au 20 mars 2022 à la Maison des arts de Créteil. Programme com­plet sur le site du FIFF. Tarifs : place à l'unité : 8€ ; soi­rées spé­ciales et évé­ne­ments : 10€ ; pass illi­mi­té : 70€.

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