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Hansa Mehta et Eleonore Roosevelt à la tribune des Nations unies © Archives ONU

Déclaration uni­ver­selle des droits « de l’Homme » : ce que les femmes doivent à Eleanor Roosevelt et Hansa Mehta

En ce 10 décembre 2021, anni­ver­saire de l’adoption de la Déclaration uni­ver­selle des droits dits « de l’Homme », donc des droits humains, il est temps de rendre visibles deux femmes qui ont per­mis que les femmes ne soient pas oubliées de ce texte : Eleanor Roosevelt et Hansa Mehta. 

Claudine Monteil, plus jeune signa­taire du Manifeste des 343 femmes sur l’avortement en avril 1971, est une mili­tante fémi­niste amie et bio­graphe de Simone de Beauvoir, autrice d’ouvrages tra­duits en plu­sieurs langues sur Sartre, Simone de Beauvoir, Marie Curie et ses filles, diplo­mate hono­raire, et pré­si­dente de l’association Femmes Monde.

L’une est ancienne pre­mière dame des Etats-​Unis, mili­tante des droits civiques et des droits humains. L’autre est, aux côtés de Ghandi, la grande ins­ti­ga­trice de l’indépendance de l’Inde. Toutes deux ont été, jusqu'à leurs der­niers souffles, des com­bat­tantes infa­ti­gables pour nos droits. Leurs com­bats et des­tins se sont rejoints lorsqu'elles ont toutes les deux été dépê­chées par leurs pays res­pec­tifs pour par­ti­ci­per à la rédac­tion de la Déclaration uni­ver­selle des droits dits « de l’Homme ». Sur les 18 per­sonnes qui ont œuvré à la nais­sance de ce texte, elles étaient les deux seules femmes.

Eleanor Roosevelt naquit dans une famille new-​yorkaise aisée le 11 octobre 1884. Elle était de trois ans l'aînée de René Cassin, résis­tant et juriste fran­çais qui fut rap­por­teur auprès de l’ONU du pro­jet de la Déclaration uni­ver­selle des droits de l’Homme. A la suite du décès de sa mère, elle fut envoyée dans une école pri­vée anglaise de haut niveau pour les jeunes filles et fit la connais­sance de la direc­trice, une fémi­niste d’origine fran­çaise qui sou­hai­tait déve­lop­per l’esprit d’indépendance de ses élèves. Eleanor Roosevelt acquit confiance en elle, devint fémi­niste et bilingue en français.

De retour aux Etats-​Unis à l’âge de dix-​sept ans, elle épou­sa en 1905[…]

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