Après neuf ans d’un boulot de comptable, Séverine Sajous a changé de vie en 2014. Radicalement. Elle a tout plaqué pour combiner « (ses) deux passions, la communication et la pratique du documentaire visuel ». Ce sont les gens qui l’intéressent. Des gens en marge, souvent des migrant·es, des réfugié·es, avec qui elle échange. Ici, avec la série Maria, A Love Story1, elle explore une facette beaucoup plus intime de son quotidien à Barcelone. Elle raconte en images et en mots l’impact de la naissance de sa fille Zelie sur la vie de sa voisine Maria, une veuve de 76 ans. Une véritable histoire d’amour entre la petite fille et la vieille femme qui a permis à Séverine, mère célibataire séparée de son compagnon quand elle était enceinte de huit mois, de réinventer et repenser le concept de parentalité. Et de faire face au chagrin parfois. Au détour des souvenirs de Maria et de sa propre expérience, la photographe interroge les notions de famille et de maternité. « Cette histoire intergénérationnelle est recréée à partir de l’utilisation de photos d’archives et de celles du présent. » Un travail comme une trace, pour sa fille, plus tard. Émotions en couleurs, et en noir et blanc.
Aujourd’hui, au Japon, les jeux vidéo font de l’ombre aux romans érotiques et aux bluettes pour les ados. La chercheuse Leticia Andlauer s’est plongée dans cet univers des « otome games » ou jeux de romance en ligne.
De fresques en tableaux, les femmes ont évolué pendant des siècles dans la psyché des peintres, séductrices ou soumises. Leur plaisir n’a pas beaucoup inspiré les artistes. Ce n’est que récemment qu’il s’est invité sur les toiles.
