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© Charles.H.Traub

Protections solaires : chi­miques ou « natu­relles », ça passe pas crème

Accusées de pol­luer les océans, sus­pec­tées d’être toxiques pour les humains,
les crèmes solaires ont mau­vaise presse. De plus en plus, les consommateur·rices se tournent vers le bio ou le « Do it your­self ». Vraie solu­tion… ou fausse bonne idée ?

Fini le temps où on se badi­geon­nait avec insou­ciance de crème solaire avant de plon­ger dans l’eau. Si les tubes, sticks et sprays pho­to­pro­tec­teurs se vendent chaque année par pel­le­tées – un mar­ché mon­dial esti­mé à 9,1 mil­liards d’euros en 2019 –, la méfiance va gran­dis­sante à leur égard. En cause ? Leur impact sur cer­tains éco­sys­tèmes marins, et en par­ti­cu­lier les coraux, qui blan­chissent au contact des filtres UV. Aujourd’hui lar­ge­ment média­ti­sé, ce phé­no­mène a notam­ment été mis en lumière, dès 2008, par une équipe de chercheur·euses italien·nes qui ont tra­vaillé sur les zones tro­pi­cales tou­ris­tiques. Des plages où tran­sitent chaque année, en moyenne, 78 mil­lions de vacancier·ères et, avec eux·elles, de 16 000 à 25 000 tonnes de crème solaire. Problème : « 25 % au moins de la crème appli­quée est reje­tée dans l’eau durant la bai­gnade, ce qui repré­sente un rejet poten­tiel de 4 000 à 6 000 tonnes par an dans les zones réci­fales », estime cette étude, qui a fait date. Et qui pré­vient : « Jusqu’à 10 % des récifs coral­liens du monde seraient mena­cés. »
Depuis, d’autres tra­vaux sont venus mon­trer la toxi­ci­té des produits[…]

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