Place des Invalides à Paris, 400 dau­phins échoués pour dénon­cer des pra­tiques de pêche tou­jours plus mortelles

« On sou­haite remuer les consciences et par­ti­cu­liè­re­ment celle d’un homme qui n’est pas loin d’ici. » Sur la pelouse des Invalides à Paris, à quelques enca­blures du palais de l'Élysée, Allain Bougrain Dubourg, pré­sident de la LPO, au milieu de 400 pho­tos grand for­mat repré­sen­tant d'un côté des dau­phins vivants dans l'eau et de l'autre les cadavres des céta­cés échoués, espère que son hap­pe­ning arri­ve­ra jusqu'aux oreilles d'Emmanuel Macron. Ce mer­cre­di 22 février, la Ligue pour la pro­tec­tion des oiseaux (LPO) a mené une action choc pour aler­ter sur la situa­tion de ces céta­cés tués par la pêche dans le golfe de Gascogne. 

Le hap­pe­ning, inti­tu­lé « Dauphins morts ou vivants ? Ça dépend du gou­ver­ne­ment ! » a été ima­gi­né alors que, selon la LPO, un pic encore jamais enre­gis­tré de dau­phins retrou­vés morts sur les plages d’Atlantique depuis le 1er décembre. « Emmanuel Macron, je vous demande de mettre fin à l’insupportable mas­sacre des dau­phins », lance Allain Bougrain Dubourg, à 10h30 devant la presse. « L’idée d'organiser cette action est née il y a quinze jours », nous indique Matthieu Orphelin, direc­teur de la LPO et ancien dépu­té éco­lo­giste. « En dis­cu­tant un matin, Alain m'a pro­po­sé de faire une expo­si­tion de 50 à 100 pho­tos de dau­phins [pour repré­sen­ter les cadavres échoués sur les plages, ndlr], le len­de­main je l'ai rap­pe­lé en lui disant qu'il y aurait 400 pho­tos. » raconte-​t-​il. 400, c'est le nombre de dau­phins retrou­vés échoués sur les côtes de l'Atlantique depuis le mois de décembre[…]