Le 11 novembre sera diffusée L’Effondrement, la nouvelle série de Canal+ qui, comme son nom l’indique, se penche sur la fin du monde. Miroir de nos sociétés contemporaines, les séries s’intéressent enfin à l’écologie.
Huit épisodes de 15 minutes, concentré d’angoisse à base de troc « chocolat contre carburant » dans une station-service, de pénuries de tampons ou de black-out au supermarché… L’Effondrement, série inventée par Les Parasites, un groupe de jeunes réalisateurs, raconte ce que pourrait être le jour J, quand s’écroulera notre planète. Le tout « inspiré par les écoterroristes, des collapsologues comme Pablo Servigne, les assos lanceuses d’alerte ou l’astrophysicien écolo Jacques Blamont », explique Bastien Ughetto, l’un des réalisateurs.
Cette année, il y a aussi eu Chernobyl, « la première série à centrer entièrement son intrigue sur une question environnementale, note Sandra Laugier, philosophe et autrice de Nos vies en séries (éd. Climats, 2019), là où les séries mainstream, de The West Wing (À la Maison-Blanche) à Borgen, en faisaient[…]