Ils et elles sont quelques centaines en France à porter ce mystérieux titre qui en jette : « maître composteur·euse ». Céline en fait partie. Elle nous raconte sa mission.
« J’ai eu un parcours rempli de rebonds. J’ai d’abord travaillé dans la restauration, quatre ans pour des chaînes, puis quatre ans pour un restaurant gastronomique. J’étais témoin des déchets de préparation et des restes. La suite est un concours de circonstances : le restaurant a fermé et j’ai eu l’opportunité d’intégrer un syndicat de collecte des ordures ménagères en tant qu’agent de prévention, un rôle proche de celui d’animatrice de tri sélectif. C’est là que j’ai mis le nez dans les biodéchets. J’ai réalisé qu’ils composaient à 30 % les sacs noirs [sacs contenant les ordures ménagères résiduelles non recyclables, ndlr] et qu’il y avait tout à faire ! À partir de là, c’est un peu comme Obélix, quand on tombe dedans…
J’ai[…]