La Fédération Internationale de Natation (Fina) a voté ce dimanche l’instauration d’une « catégorie ouverte » à laquelle pourront participer les nageuses transgenres. Une ouverture supposément inclusive, mais qui les écarte de fait de toute autre compétition d’élite.
La natation ambitionne de devenir le premier sport à mettre en place une politique « d’inclusivité » pour les nageuses transgenres. Lors des championnats du monde en Hongrie, la Fédération Internationale de Natation (Fina) a adopté la mesure après qu'elle a été approuvée par 71% des 152 fédérations nationales membres, pour une entrée en vigueur dès le lundi 20 juin, selon un communiqué de presse. La politique entend mettre en place une « catégorie ouverte » où les athlètes transgenres pourront concourir, indépendamment des autres compétitions d’élite féminine dont elles seront bannies.
La mesure a été justifiée par une enquête de 34 pages publiée avant le vote et produite par un panel de scientifiques de la Fina. Le rapport constate que « les femmes transgenres conservaient un avantage significatif sur les nageuses cisgenres, même après avoir réduit leur taux de testostérone par des médicaments », rapporte The Guardian. En conséquence, la Fina a également précisé que les nageuses assignées hommes à la naissance pourront participer aux compétitions dans les catégories féminines, à la condition d’avoir fait leur transition avant la puberté, soit « pas au-delà de l’étape 2 de l’échelle de Tanner [qui marque le début du développement physique lié à la puberté, ndlr], ou avant l’âge de 12 ans, selon la date la plus tardive », est-il inscrit dans le document.
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