Rapport à l’argent, aux autres et à soi-même… à la vie tout simplement… Ils et elles livrent à Causette les raisons et les bienfaits de leur choix de mettre la pédale douce sur le travail.
“J’apprends des langues étrangères, je voudrais me former à l’œnologie”
Arnaud*, 30 ans, salarié dans le secteur associatif en Belgique
« J’ai toujours entretenu un rapport un peu compliqué entre ma vie personnelle et professionnelle. Après mes études à l’École normale supérieure, j’ai beaucoup travaillé dans le secteur associatif, mais presque jamais à temps plein. Là, par exemple, je m’apprête à commencer un nouveau job, pour lequel j’ai négocié un temps partiel au quatre cinquième. Dans l’associatif, tu fais souvent la même chose : des ateliers, de la gestion de projets, beaucoup de reporting et de recherches de financements… Au bout du compte, ça peut être assez répétitif et très administratif. Pas toujours épanouissant.
Assez rapidement, j’ai donc ressenti le besoin de ne pas travailler tous les jours pour pouvoir prendre du temps pour moi. Parce qu’à côté de ça je fais plein de choses : j’apprends des langues étrangères, je voudrais me former à l’œnologie… Je peux me permettre de le faire, car je vis en couple et j’ai des économies. Même si, au quotidien, je vis assez chichement, car ce sont des jobs qui ne sont pas très bien[…]