Le vêtement en tartan se démocratise chez les hommes, qui n’hésitent plus à l’adopter au quotidien. Cet habit traditionnel des Highlanders s’exporte au-delà de l’Écosse.
Dans son appartement d’Édimbourg, aménagé en atelier de couture, Jonathan Billot plisse un long tissu au motif tartan. « Chaque ligne du tartan me sert de repère pour faire les plis », précise le Français, cheveux longs bouclés, chemise bleu marine et kilt assorti.
Il y a quatre ans, avec sa compagne, Mathilde Goubet, ils ont quitté leur Bourgogne natale pour l’Écosse. Charmé·es par ce bas en tweed et passionnés de costume, il et elle ont décidé de devenir kiltmakers (fabricants de kilts) en 2020. Le couple de trentenaires, lui-même adepte du kilt au quotidien, constate un regain d’intérêt des hommes pour ce vêtement traditionnel. La liste de commandes s’allonge. « Cinq clients nous ont déjà sollicités depuis le début de l’année », se réjouit la jeune artisane, chevelure dorée et kilt en laine aux couleurs automnales.