
Le jour où Fiston est parti de la maison, j’étais très préoccupée par cette histoire de syndrome du nid vide que le bon sens populaire m’avait vendu comme irrémédiable. Alors, j’ai décidé de prendre un chat.
C’est super un chat. Surtout au début. C’est tout petit, c’est joueur, c’est câlin, ça ronronne, ça mordille, ça griffouille. Moi, j’ai pris un mâle en hommage à Fiston. Le souci, c’est qu’au bout de quelques mois il s’est mis à marquer son territoire. C’est comme ça, les mâles. Ça pisse partout fièrement. Et ça pue.
Donc mon nid, après avoir senti, pendant des années, le lait caillé, la couche remplie, la chaussette sale et le vieux kebab abandonné dans un[…]