Lancée la semaine dernière sur le site de l’Assemblée nationale, la pétition visant à dissoudre la brigade motorisée a atteint, ce mardi après-midi, les 140.000 signatures. Elle pourra être débattue dans l’hémicycle si elle dépasse les 500.000 signataires issu·es de trente départements au moins.
Dissoudre la BRAV‑M, cette unité de police au cœur des critiques sur la répression policière dans les manifestations contre la réforme des retraites, est l’objectif d’une pétition lancée le 23 mars dernier sur la plateforme en ligne « pétitions » de l’Assemblée nationale. En sept jours, elle a déjà reçu plus de 140 000 signatures. C’est d’ailleurs la pétition qui en a atteint le plus depuis l’ouverture de la plateforme en 2020 qui permet d’adresser des pétitions à l’Assemblée mais aussi d’en signer.
Pourquoi cibler la BRAV‑M ?
« La répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la BRAV‑M », commence le texte déposé par Yann Milléroux. La BRAV‑M, pour Brigades de répression de l’action violente motorisées. Elles sont souvent présentées comme les successeuses des « voltigeurs », une unité de policier·ières à moto créée dans la foulée de mai 68 et dissoute en 1986 à la suite de la mort de Malik Oussekine, tué sous les coups de[…]