Manque d'accompagnement et de communication, stigmatisation, absence de prise en charge… À l'occasion de la Journée nationale des aidant·es, l'association Unafam publie une étude sur la réalité difficile des aidant·es de personnes souffrant de troubles psychiques.
Le bilan de l'étude de l'Union nationale de familles et amis de personnes malades ou handicapées psychiques (Unafam) réalisée sur 4 000 aidant·es et malades courant 2021 est sans appel1. Aider une personne souffrant de troubles psychique marque, pour 94 % d'entre elles et eux, une rupture dans le déroulement de leur vie. Pour 86 % d'aidant·es interrogé·es, ce rôle a même eu des conséquences négatives sur leurs relations professionnelles, amoureuses et sociales. À l'occasion de la Journée nationale des aidant·es et une semaine après les Assises de la santé mentale qui ont mis en lumière l'inquiétante dégradation du secteur de la psychiatrie, l’Unafam publie ce mercredi 6 octobre son baromètre annuel s'intéressant au quotidien de celles et ceux, proches d'un·e malade psychique, qui se retrouvent en première ligne.
En France, plus de 3 millions de personnes vivent avec des troubles[…]
- Étude réalisée par l’Unafam et Stat&More analysant les réponses de 4000 répondant·es entre le 27 mai et le 13 juin 2021[↩]