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Marine Le Pen le 12 avril sur France Inter © Capture d'écran YouTube

Présidentielle : Marine Le Pen, la stra­té­gie du fémi­nisme dilettante

Héritière du pro­gramme pro­fon­dé­ment patriar­cal du Front natio­nal, la can­di­date a modé­ré le dis­cours du Rassemblement natio­nal pour col­ler à l'air du temps féministe.

Depuis le début de la cam­pagne pré­si­den­tielle, elle est la seule femme éli­gible et en joue. S'offrant les colonnes du Figaro le 8 mars, jour­née inter­na­tio­nale des droits des femmes, avec une « Lettre aux Françaises » qu'elle amorce d'un nos­tal­gique « Madame, Mademoiselle », Marine Le Pen écrit : « L'élection pré­si­den­tielle qui arrive est l'occasion de por­ter ces pré­oc­cu­pa­tions [celles qui nous habitent « toutes » en tant que femmes, ndlr] au som­met de l'État en éli­sant une femme, c'est-à-dire, je le crois, en pri­vi­lé­giant une approche plus concrète et sûre­ment plus pro­tec­trice de l'exercice du pou­voir. Ce serait, nous en sommes conscientes, une révo­lu­tion. Mais le pays y est prêt. »

En deman­dant aux femmes de l'élire à la pré­si­dence de la République en tant que pion­nière, la can­di­date Rassemblement natio­nal (RN), qui a obte­nu au pre­mier tour de l'élection pré­si­den­tielle, le 10 avril, 23,1% des suf­frages der­rière Emmanuel Macron (27,8%), cherche à flat­ter les aspi­ra­tions paritaires[…]

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