Le meurtrier présumé de Marie-Bélen Pisano est jugé cette semaine devant la cour d’assises d’Aix-en-Provence pour « meurtre ayant pour objet de préparer ou faciliter un délit ». Sa famille se bat depuis quatre ans pour faire reconnaître symboliquement son meurtre par un inconnu comme un « féminicide non-intime ».
Juridiquement, c’est un meurtre. Symboliquement, c’est un féminicide. C’est en tout cas ce que s’affaire à faire reconnaître la famille de Marie-Bélen Pisano, jeune femme de 21 ans tuée en mars 2019. Le procès de son meurtrier présumé, poursuivi pour « meurtre ayant pour objet de préparer ou faciliter un délit » s’est ouvert lundi devant la cour d’assises des mineurs d’Aix-en-Provence.
Le meurtrier présumé n’était ni le compagnon ni l’ex-compagnon de Marie-Bélen Pisano. Pour l’étudiante, il n’était qu’un inconnu croisé à l’entrée de la station de[…]