“Ma farine nour­rit trois fois plus qu’un pain indus­triel”, Flavie Bournonville meunière-boulangère

Flavie Bournonville cultive son blé, le trans­forme elle-​même en farine et cuit son pain bio au feu de bois. La qua­ran­taine robuste et libre, belle est heu­reuse de per­pé­tuer un savoir-faire. 

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©Camille Besse

"Le Mas de La Valus est une ferme en agri­cul­ture bio­lo­gique située au pied du mont Bouquet, en pleine nature, dans le Gard. Cela fait quatre ans que je fais du pain ici. Avant, j’ai exer­cé plu­sieurs bou­lots, j’ai été ven­deuse de glaces, j’ai taillé les vignes, j’ai tra­vaillé chez un vigne­ron du coin… 

C’est lorsque j’ai héri­té de la ferme de mon père que j’ai pu enfin être mon propre patron. J’ai tou­jours ado­ré l’aider aux champs, il culti­vait des céréales et du foin. Pour apprendre le métier, j’y suis allée au culot. J’ai abor­dé, sur un mar­ché, le bou­lan­ger Stefan Neugebauer de La Bastide d’Engras, qui fai­sait du pain de façon tra­di­tion­nelle. Il m’a répon­du : “Je pars bien­tôt à la retraite, je veux bien t’apprendre. Tu viens tous les mer­cre­dis à 4 heures du matin.” Pendant un an et demi, il m’a trans­mis gra­cieu­se­ment son savoir-​faire : la pâte, les pro­por­tions, les recettes, com­ment cal­cu­ler la mon­tée du levain… Quand je me suis lan­cée, j’ai pas­sé deux ans à galé­rer. J’ai com­men­cé avec des Amap 1 et des clients qui[…]

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