Louise de Bettignies : espion­nage et codes de maille

Tricoter tout en espion­nant des trains ? Et pour­quoi pas. Les agentes du réseau Ramble, diri­gé par Louise de Bettignies pen­dant la Première Guerre mon­diale, usaient des moyens les plus astu­cieux pour ne pas être repérées.

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© Wikipédia

Fin 1914, le nord de la France et une majeure par­tie de la Belgique tombent sous le joug des Allemands. Roubaix, Laon, Tourcoing… les grandes villes de la région sont occu­pées et la popu­la­tion res­tée sur place peut dif­fi­ci­le­ment se dépla­cer et très rare­ment com­mu­ni­quer avec les ter­ri­toires libres. À cette époque, Louise de Bettignies – sep­tième enfant d’une famille désar­gen­tée d’anciens fabri­cants de por­ce­laine – vit à Lille, occu­pée elle aus­si. Souhaitant rejoindre ses proches à Saint-​Omer, en zone libre, elle se porte volon­taire pour trans­por­ter trois cents cour­riers de Lillois res­tés sur place à leurs familles, en les cou­sant sous sa robe. 

Femme de réseau

Pour y par­ve­nir, elle doit pas­ser par les Pays-​Bas, puis par l’Angleterre, avant de retrou­ver les côtes fran­çaises. Son indé­pen­dance et sa capa­ci­té à par­ler plu­sieurs langues inter­pellent les ser­vices secrets bri­tan­niques, qui l’arrêtent lors de son escale à Folkestone, sur la côte anglaise. Les ser­vices de renseignement[…]

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