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L’obsolescence pro­gram­mée de la girlboss

Depuis quelques années, la figure de la jeune patronne qui entre­prend et ins­pire s’est trans­for­mée, pre­nant une tour­nure bien plus péjo­ra­tive. Avec les récentes révé­la­tions de situa­tions de souf­france au tra­vail dans des entre­prises qui avaient misé sur le fémi­nisme pour asseoir leur image, le mythe idyl­lique de la girl­boss semble avoir vécu.

Engagement fémi­niste et mana­ge­ment abu­sif ne sont pas incom­pa­tibles. lls semblent même par­fois faire la paire. La der­nière affaire en date ? Celle de la girl­boss Rebecca Amsellem, fon­da­trice des Glorieuses. Le 9 décembre, une enquête réa­li­sée par le média Arrêt sur image, révé­lait les témoi­gnages de onze ancien·nes collaborateur·rices des Glorieuses, qui affirment avoir subi du har­cè­le­ment de la part de la fon­da­trice de la news­let­ter fémi­niste elle-​même. Être épin­glée pour sur­charge de tra­vail, exploi­ta­tion de sta­giaires ou encore har­cè­le­ment moral, cela ne fait pas bonne figure quand on prône des valeurs « post-​capitalisme », inclu­sives et éga­li­taires. Cette his­toire n’est pas ano­dine et fait écho aux récentes affaires concer­nant d’autres entre­pre­neures, entre autres les créa­trices du stu­dio de pod­cast Louie Media, dont les méthodes de mana­ge­ment ont éga­le­ment été dénon­cées par des collaborateur·ices.

L’ascension de la girlboss

Depuis quelques années déjà le concept dit de la « girl­boss » ou de la « jeune patronne », celle qui ose entre­prendre, qui ins­pire, qui part de rien pour construire un tout, com­mence à s'éroder. Popularisé en 2014 par[…]

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